PARÍS, 1911
LA FRANCE DE LA BELLE ÉPOQUE
«La "Belle Époque", qui désigne les quinze premières années du XXe siècle, fait partie de notre héritage culturel. Mais sait-on vraiment ce que recouvre cette notion et les différents usages qu’on en a faits ? Comment l’expression fut forgée – beaucoup plus tard qu’on ne l’a dit – et retrace les multiples visages d’une période perçue, en France et à l’étranger, comme un moment heureux, emblématique d’un certain art de vivre "à la française". Un instant privilégié d’insouciance et de joie de vivre, de froufrous et de flonflons, d’audaces esthétiques et d’innovations scientifiques. Le Moulin-Rouge voisine avec l’Exposition, Toulouse-Lautrec dialogue avec Marie Curie et la belle Otero, Fantômas inaugure l’écriture automatique». (Dominique Kalifa, historien, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il dirige le Centre d’histoire du XIXe siècle, membre de l’Institut universitaire de France.)
DE SORIA A PARÍS (1911): ANTONIO
MACHADO Y LEONOR IZQUIERDO.
Machado
y Leonor llegan al París de La Belle Époque en enero de 2011. París pasaba por
ser el centro cultural del mundo. Leonor no tiene ninguna referencia anterior,
Machado, sí. Machado ha seguido la revisión del Affaire Dreyfus en su viaje de
1899 y ha visto terminar la Exposición Universal de 1900. Cuando llega con
Leonor, el paisaje urbano sigue siendo el mismo y el social parecido también.
Machado llega a París para estudiar, durante un año, la cultura y la lengua
francesas. Leonor le acompaña, pero el segundo objetivo de los parece
ser también el de ocuparse de la salud de ella. Francia no es ajena a la
enfermedad de la tuberculosis, ni a otras tan conocidas en aquel principio de
siglo XX en el mundo entero: el cólera, el tífus, etc. El matrimonio vive en el
ambiente de la belle époque, pero, como extranjeros, tienen dificultades para
expresarse, y, como personas, están ocupados en sus problemas propios. Machado
estudia en el Collège de France, pero su mujer está enferma, su salario no le
llega para cubrir todos los gastos, hace calor, frío, y, en la prensa, lo que
llena las portadas son los incidentes, accidentes, sucesos de todas las
épocas.
Francia está presidida en ese 1911 por el republicano moderado M. Armand Faillières (1906-1912). Estamos en la tercera república y los gobiernos cambian continuamente. Así, durante los casi ocho meses que el matrimonio reside París, son tres los gobiernos que se forman, encabezados por Aristide Briand (1909-1911), Ernest Monis (febrero-junio, 1911), Joseph Caillaux (junio 1911- enero 1912). Los “affaires” de algunos ministerios eran motivo de comentario en la prensa francesa: «Requête à M. Berteaux», “Les papiers personnels de Waldeck Rousseau», «L´anarchie administrative au Ministère des Affaires Étrangères», «Declaraciones de M. Cobian Ministro de Finanzas». Las cuestiones ideológícas forman parte del debate de los medios: «Franc-maçonnerie et Socialisme, «Le 14 juillet est-il une fête Républicaine?», «Tumulte à la Chambre.»
En mayo de aquel año se exilia a Francia el Presidente de México Porfirio Díaz en mayo de 1911, que enferma y muere en París (1915), reposando sus restos en el cementerio de Montparnasse. Durante aquellos meses, los acontecimientos en Marruecos, en los que también España juega su papel, ocupan las portadas de los periódicos. Se habla de guerra, de incidentes con la participación española (Ifni), cuyo Presidente del Consejo de Ministros es Canalejas, “maintenu au pouvoir par le roi”, según se lee en , y las repercusiones que estos incidentes tienen en la prensa de Berlín, Londres y Madrid.
España también es objeto de atención por otros asuntos:
“La caravela de Cristophe Colomb au Musée de la Marine», «L´Espagne de
Gauthier», «La Reine d´Espagne à Paris», «La crise espagnole”, «Una sesión de
las Cortes”, «24 marins espagnols ont été condamnés à mort», «Les révoltés du «Numancia», «Pour la
Marsellaise on se bat en Espagne».
Paris, su vida social y cultural generan otros titulares
y comentarios: «Les derniers jardins de Paris», «La vie de Paris: Anna Judic»,
«Le XXI Arrondissement», «Les eaux de Passy», «La Rue Curie», «L´avenue du Trocadero transformée en
propriété privée», «La plus grande place du monde (La
Concorde)», "Le monument de Paul Verlaine au Jardin du Luxembourg", «L´agonie du vieux Paris», «A la gloire de Gambetta»,
«Le mardi gras fut des plus animés», «Les Fêtes de la
Mi-Carême», “Le pont du 15 août: les parisiens à la mer”,
«Recensement 1811-1911 », «On a couronné, hier, au Trocadéro
la Reine des Reines de Paris», «Comment embellir les Champs de
Mars?», «Le «ton» de Paris», «La prière du piéton.»
Le monument de Paul Verlaine au Jardin du Luxembourg
El agua falta en París, la vida está muy cara : «Paris sans eau», “L´eau à Paris”, “Les parisiens continuent à manquer d´eau ». Se habla de “Les maîtres de l´eau ». Se habla también de que el precio de la carne ha doblado en diez años. La prensa se pregunta el por qué: « Va-t-on voir baisser le coût de la vie? » « La crise de l´alimentation », « Pourquoi la vie est si chère ? ». Otros temas acaparan así mismo la atención : « Infirmiers d´asile », « La pornographie », « Le caractère juridique de l´adultère », « Un ménage expulsé à cause de ses 7 enfants », « Les armes prohibées », « Un curé espagnol tué par ses paroissiens », Un espagnol tire cinq coups de revolver sur le docteur Guinard.
Los incidentes (Sorbonne), accidentes (rue de Charonne), los sucesos en una ciudad tan grande están al orden del día: “Éboulement rue Guy-Lussac”, «Un omnibus se renverse Place de la République”, «Un omnibus Madelaine-Bastille versé Place de la République”, «Formidable incendie à Montmartre», «Le feu ravage la forêt de Bontainebleau «Une tuerie à Montmartre (5 victimes)», «Un taxi-auto dans la Seine». Los conflictos sociales son también numerosos: «Paris sans taxi auto”, «Paris a eu du lait malgré la grève des garçons livreurs.» Los duelos todavía sobrevivían en aquella época: «Un duel acharné», «Les deux duels de Georges Claretie et Léon Daudet», «Un duel sévère».
Y las noticias de violencia de género no eran menos
prolijas: “Menacé de mort, un mari tue l´amant de sa femme”, «Pour
libérer sa femme le mari tue son amant », «Une concierge est tuée
par son amant », «L´amant abandonné tue l´infidèle », « Un
jeune bordelais tue sa maîtresse», «Une femme se jette à
l´eau », “On retire de la Seine le corps de deux fiancés», «La
charmante artiste se serait tuée…», «Une fillette de 14 ans tuée
par son amant», «Une femme tue son amant endormi.»
Otros incidentes diarios :
«Le Quai de Suresnes s´effondre sur une longueur de 50
mètres», «Un omnibus est
renversé rue Saint-Dominique», «Terrible explosion et incendie chez
un pharmacien-chimiste, rue Blanche», «Une famille asfixiée par le
gaz d´éclairage», «Une conduite d´eau a éclaté boulevard
Kellermann», «Avalanche de tonneaux sur la butte Montmartre»,
«La catastrophe d´Issy-les-Moulineaux», «Le voleur du chef
d´œuvre aurait pris l´express de Bordeaux», «Une jeune femme
succombe à des manœuvres abortives», «Un professeur congédié tire
sur un prêtre».
El servicio de ferrocarril se ve perturbado por los descarrilamientos, sabotajes o atentados: «Un train de voyageurs déraille près de Nancy», «Le rapide du Havre déraillé», «Des malfaiteurs font dérailler le rapide venant du Havre », «L´Attentat contre le Rapide du Havre», «C´est un attentat», «Le Sud-Express déraille près de Ruffec», «On a tenté près de Nantes de faire dérailler un train», «La crise des chemins de fer», «19 ouvriers surpris par un train sous le tunnel de Vincennes», «Attaquée dans un train», «Un drame en wagon». También se hacen eco de los problemas en los trenes españoles : «Un express espagnol déraillé», «Catastrophe de chemins de fer en Espagne».
La aeronáutica
se convierte en aquellos años en uno de los polos de atracción y admiración.
Los rallys entre distintas ciudades europeas acaparan la atención de todos. Los titulares sorprenderían hoy: “A 125 à l´heure en
aéroplane”, “Un cri d´alarme pour l´aviation », « Télégraphie sans Fil et
aéroplanes », « Paris-Madrid (21-25 mai) », « Pau-Paris en
30 heures malgré la pluie »,
« Les héros de l´air s´envolent ce matin », « Paris-Pau 6,30 heures. C´est le temps qu´il faut au
Sud-Express pour atteindre Bordeaux », « Une grande journée pour
l´aviation », « Le capitaine Bellenger vole de Paris à Bordeaux dans
la même journée », « Ceux qui iront à Madrid étaient hier soir à
Paris », « Notre confrère à Madrid « Le Liberal »
offre une coupe au gagnant ». La novedad ocasiona así mismo accidentes
nombrados : « Le ministre de la guerre, M. Maurice Berteaux, et le
général Roques, inspecteur permanent de l´aviation militaire, seront au
départ », « Le ministre de la guerre tué », « Trois
aviateurs sont arrivés à Saint-Sébastien », « La dernière étape de
Paris-Madrid », « Védrines triomphe et avec lui l´aviation
française », « Alphonso XIII
décore Védrines », « Védrines
est l´idole des espagnols »,
« Vedrine vole de Poitiers à Paris à 150 à l´heure ». « Paris-Rome-Turin », «162 à
l´heure en Monoplane avec passager »,
« Le circuit européen d´aviation », « Les habitants su
ciel », « De Londres à Paris d´un seul vol », « Beaumont
est arrivé à Rome », « Un ballon atterrit à l´hôpital de la
Charité », « L´aérobus est de plus en plus complet ».
La cultura
ocupa también su espacio. Los nombres de Pierre Loti, Charles Péguy, Edmond Rostand,
Verlaine, Marie Malibran, Maeterlinck, Téophile Gautier, del que se celebra su centenario, lo mismo
que el de Boileau, merecen la atención de los columnistas de los periódicos. Así, los titulares hablan de libros, corrientes de
pensamiento, arte, danza, pintura, y prensa : « Les
romantiques », « Le Petit Prince », « La reprise
d´Hernani », « L´Unanimisme », « Le progrès et les arts »,
« L´art dans la rue », « La renaissance d´un art français »,
« La danse », « La quinzaine des peintres », « Les
mystificateurs littéraires », « La prensa y la información »,
« Créons une bibliothèque centrale des journaux ».
El robo del cuadro de la “Joconde”, instalado en Le Louvre, levanta una polvareda enorme: “La
« Joconde » a disparu du Louvre”, “Le « voleur » de la
Joconde”, La police donne le « signalement » de la Joconde. La
« Joconde » pour tous. Les vols du Louvre. Le célèbre tableau de
Leonardo Da Vinci « La Joconde » a disparu du Musée du Louvre.
Otro hecho destacado en esos meses es la detención y puesta en libertad de
Apollinaire: “Une nouvelle charge contre M. G. Apollinaire”, “Pourquoi l´on a
arrêté Guillaume Apollinaire ? », «M. Guillaume Apollinaire en
liberté ».
En el mundo de la educación nacional, se habla de “La reconstruction de l´Institut”, de « La réorganisation du Collège de France», que proyecta el Ministro de Educación Nacional, señor M. Steeg, que pretende rejuvenecer y reformar dicha institución educativa francesa. Por otra parte, la prensa da cuenta de las “Revendications d´instituteurs”, de «Les lois à l´école», de «La Paix à l´école», de la defensa de los maestros y de la lengua francesa y su expansión. En el mundo estudiantil, se da cuenta de las huelgas en la escuela de Derecho. Destaca un titular: «Un professeur de demoiselles.» Se elogia a un gran maestro: Victor Simond, relatando «Les funerailles de V. Simond. Le poète de l´amour, de la tristesse et de la mort». «Parlons du Latin».
La justicia social es
otro de los temas abordados en los medios: “L´impunité pour les grands,
l´Ecrasement pour les petits”, “Sur la
locomotive d´un intégré”, “ L´art de vieillir. Par Thérésa”. La
desigualdad entre hombres y mujeres destaca también entre las preocupaciones de
las portadas de los periódicos: “La misère sociale de la femme”, “L´amour.
La loi de la
femme », « Une jeune fille dans un lycée de garçons? », « Une femme veut
être magistrat », « L´inspection par des Femmes », « Le
Congrès des tribunaux pour enfants réclame la femme comme juge
d´instruction », « Lingères à domicile », « L´essor du
féminisme en Angleterre », « L´éducatrice », «La loi des
retraites ouvrières et paysannes ».
Manifestaciones y
huelgas : « La manifestation des familles nombreuses a
été dispersée à Paris », « On
se repose des scandales = la journée est aux pauvres gens », « La nation doit alléger les charges des
Pères des familles nombreuses », « La grève des
chauffeurs », « Les ouvriers
du bâtiment ont voté la grève générale », « La grève du bâtiment est
déclarée», « Le premier mai », La révolte dans l ´Aube »,
« Les garçons laitiers se mettent en grève », « L´émeute dans la
Marne »
La salud cuenta también con
numerosos artículos y titulares: “On peut éviter le choléra”, «Nos hygiénistes
s´occupent du choléra », « Le
choléra nous menace », « Le choléra arrive », «Déclin de la
mortalité en France », « A l´Hôtel Dieu », « Les grandes
épidémies », «L´état sanitaire général », « Un ministère
d´Hygiène », « Contre la tuberculose », « Les recherches
pour la guérison de la tuberculose », « La tuberculose doit être
déclarée », « Napoléon était-il tuberculose ? », « Le
Fléau contemporain (La tuberculose) », «Faut-il vacciner contre la fièvre
tyfoïde ? », «La fièvre aphteuse et le régime des Abattoirs», «La France
est à l´abri du fléau de la peste », « L´Europe et la peste »,
« La tuberculose, maladie de l´enfance ».
La moda se centra aquel año en una prenda de vestir novedosa: La jupe-culotte de moda. Se reflexiona sobre «quelques modes et usages », « Le snobisme », « Le plaisir et la mode ».
El
tiempo de aquel verano ocupa también todas las portadas. “La chaleur persiste”
titulan los periódicos. Calor
de 34, 36 y 38 grados “à l´ombre ». Se habla de record: « La chaleur
sévit toujours ». La pregunta es: « Pourquoi fait-il si
chaud ? » Se utilizan metáforas como: « La Vague Rouge ».
Se habla de las víctimas, de los niños: «Paris sous les tropiques »,
« On meurt de la chaleur à Paris.»
El
deporte, la iglesia, los descubrimientos completan algunos de los titulares más
destacados de las portadas de los periódicos de aquellos meses parisinos de
Antonio Machado y Leonor Izquierdo: «Edison fabrique des maisons à l´aide d´un
moule», «Le raid hippique s´achève», «La pelote Basque», «Pie XII est malade»,
«L´assistance obligatoire », «La santé de Pie X».
Médicos de la Maison Municipale de Santé en 1912: Buisson, René; Chameau, Aragarté; Fironneau; Cassard; Paul Dufour; F. Bourgeois (proviseur); Frédault; Gassier; A. Vielle.
L´arrestation
d´Apollinaire
Apollinaire est incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, du 7 au 13 septembre 1911 pour recel de vol. En effet, le vol de la Joconde en août; les trois "emprunts" de Géry Pierèt au Louvre: deux en 1907 et le dernier en mai 1911; et les liens entre Pierèt et Apollinaire incitent le juge en charge de l'affaire à emprisonner pour quelques jours le poète. Le juge voit dans un premier temps Apollinaire comme coupable de recel des vols commis par Géry Pierèt.
El robo de la Gioconda del Museo del Louvre
Alfredo
Geri, antiquaire à Florence en Italie, reconnut le tableau un jour de décembre
1913, deux ans après sa disparition du 21 août 1911. On lui fit donc verser la
somme promise en échange du retour de Mona Lisa, en janvier 1914. Une
souscription au sein de la Société des Amis du Louvre réunit des fonds.
Il
faut près de deux ans pour retrouver la peinture de la Joconde. C'est en Italie
que se trouve le vrai voleur, Vicenzo Perrugia, un vitrier qui avait travaillé
au Louvre, et qui souhaitait la rendre au pays natal de Léonard de Vinci.