sábado, 18 de diciembre de 2021
jueves, 11 de noviembre de 2021
LOS CASTILLOS DE LEONOR
Almenar, Ágreda, Monteagudo de las Vicarías, Ciria, Gómara, Soria, París
CONFERENCIA
Ángel Lorenzo Celorrio
Salón Gaya Nuño, Círculo Amistad Numancia
2 de diciembre, 19,30 horas
Organiza: Fundación Española Antonio Machado (FAM)
Colaboran: Asociación de Amigos del Museo Numantino y Círculo Amistad Numancia
desdesoria.es
https://www.desdesoria.es/2021/11/11/conferencia-los-castillos-de-leonor/
elmirondesoria.es
https://elmirondesoria.es/soria/capital/conferencia-sobre-los-castillos-de-leonor
miércoles, 23 de junio de 2021
Acto Entrega del IV Premio Nacional Antonio Machado
IES Castilla (Soria)
Foto: Heraldo-Diario de Soria
Laura Revuelto Ruiz, Poesía, 1º Premio Categoría A
"Gélidos recuerdos"
IES Castilla (Soria)
Hugo García Hermo
Poesía, 2º Premio, Categoría A
"Un mundo mejor"
IES Antonio Machado
Elena Lucas Vicente
Poesía, 2º Premio, Categoría A
"La guerra nunca regresará"
IES Antonio Machado

jueves, 3 de junio de 2021
Fallo Jurados IV Premio Antonio Machado 2020-2021
FALLO JURADOS
IV PREMIO ANTONIO MACHADO
Álvaro Antón Ispierto, Iris Álvarez Martín, María Camarero González, Verónica López del Campo y Alejandra Herranz Martínez
IES Ramón y Cajal (Valladolid)
miércoles, 2 de junio de 2021
domingo, 25 de abril de 2021
Revista de Soria
Diputación Provincial de Soria
Año 1967
ENLACES
Dedicada a Antonio Machado
Nº 27, http://publicacionesdipsoria.es/wp-content/uploads/2021/04/Revista-27.pdf
Dedicada a Leonor Izquierdo Cuevas
Nº 30, http://publicacionesdipsoria.es/wp-content/uploads/2021/04/Revista-30.pdf
domingo, 21 de marzo de 2021
PARÍS, 1911
Leonor Izquierdo y Antonio Machado residen en París (enero - septiembre 1911)
El 22 de marzo de 1911, Tierra Soriana publicaba una crónica de París firmada por Antonio Machado bajo el seudónimo de El Corresponsal. Abordaba en ella el melodrama del dramaturgo Paul Bourget, Le Tribun, que se había presentado en el Vaudeville -Boulevard des Capucines de París- el día 15 del mismo mes. Pocos días antes, el 14, Le Matin publica en primera página un artículo del autor su autor. Los dos textos son publicados en esta misma página.
Théâtre du Vaudeville
Le Matin
La famillle et la société
Ce soir aura lieu, au théâtre du Vaudeville la répétition générale du Tribun, de M. Paul Bourget. L´éminent auteur du Divorce et de la Barricade soulève, dans cette nouvelle pièce, l´une des plus graves questions de la sociologie: la question de la famille. C´est cette idée fondamentale de son drame que M. Paul Bourget va exposer aujourd´hui aux lecteurs du Matin, avant que le rideau se lève pour la première fois sur l´oeuvre haute et puissante qu´il vient d´achever.
Les moeurs littéraires d´aujourd´hui
veulent qu´une pièce de théâtre soit discutée avant même d´avoir été
représentée. Le rideau de la représentation générale se lève sur une intrigue
déjà connue dans ses grandes lignes. Le reportaje contemporain nous
ramène ainsi -ce qui n´est pas sans ironie- aux conditions qui furent celles du
théâtre antique. Les
dramaturges grecs et romains, qui prenaient pour matière un Oédipe, une Hécube,
un Hercule, un Ajaz, étaient eux aussi, privés de cet élément d´intérêt: la
surprise du sujet. Y a-t-il avantage ou non à cette connaissance anticipée du
thème mis en action par l´auteur? L´un et l´autre se peut soutenir. Un public
averti et qui connaît par avance l´essentiel du spectacle auquel il doit assister
se trouve peut-être plus à son aise pour saisir le détail et la facture,
c´est-à-dire les qualités d´art. D´un autre côté, il risque de n´être pas
impartiel, s´étant fait, d´après ce qu´il sait du sujet et d´après ce qu´il
sait de l´auteur, une image préalable.
Que les habitudes actuelles des avant-premières- quel néologisme significatif dans sa barbarie!- soient bonnes ou mauvaises, elles existent. Cette constatation me met à l´aise pour expliquer, à l´occasion du Tribun, quelques-unes des raisons qui m´ont déterminé dans le choix du problème que j´ai essayé d´y poser. On a imprimé un peu partout que le Tribun était de nouveau une étude sur l´idée de famille. On a dit qu´il se rattachait à la série de cliniques sociales -si j´ose hasarder ces mots- que j´ai données dans l´Étape, le Divorce, l´Échéance, l´Émigré. C´est exact encore. Plus j´ai observé notre époque, plus j´ai cru voir que toute une part des maux dont nous souffrons venait de la méconnaissance de cette loi, formulée également par le catholique Bonald et par l´empirique Auguste Comté, par le romancier Balzac et par le naturaliste Haeckel: “L´unité sociale est la famille et non l´individu…” Si cette loi est vraie, essayer d´organiser la société en fonction de l´individu, c´est proprement aller contre la nature. L´homme possède ce dangereux pouvoir. Il peut penser faux et imposer son erreur aux faits, jusqu´au moment où ceux-ci prennent leur revanche. Ils la prennent toujours. Le vieil axiome: “Fata volentem ducunt, nolentem trahunt” (La nécessité conduit ceux qui la suivent; elle traîne ceux qui lui résistent.) est la formule même de la vérité.
Cette
revanche des faits, comment ne pas la reconnaître quand ont observe l´étonnant
démenti donné par les résultats à l´effort le plus perseverant du parti qui se
prétend, chez nous, le parti de l´avenir? Je veux parler de ce rêve de développpement
individuel qui est le fond commun du programme révolutionnaire. Les droits de
l´individu, le bonheur de l´individu, le mérite de l´individu, l´affranchissement
de l´individu -ces expressions vienent et reviennent nfatigablement, chaque
jour, depuis des années, à la tribune du Parlement et dans les conversations
privées, au théâtre et dans la presse, dans les romains et dans les réunions
publiques. Le culte de
l´individu, tel est le dogme révolutionnaire par excellence, et la Déclaration
des droits de l´homme en était déjà l´affirmation la plus nette. Il semblerait
qu´un pays où se professe et se pratique une pareille doctrine dût abonder en
individualités remarquables. Il se trouve que, tout au contraire, jamais les
individualités puissantes n´ont été plus rares qu´aujourd´hui. C´est la plainte
universelle, dans la politique comme dans les lettres. Le talent
moyen est partout, celui qu´un dressage adroit peut produire. Les personnalités
fortes, ces hommes “dont chaque pouce est un homme”, comme disait si
heureusement Shakespeare, comptez-les! Reportez-vous maintenant par la pensée à
la fin du dix-huitième siècle. La génération qui est arrivée à l´action en 1789 a bien pu renier en
esprit tous les príncipes d´après lesquels était construite la société dont
elle sortait. Il n´est pas moins vrai qu´elle en sortait. Et cette société,
avec ses droits d´aînesse et ses substitutions, avec l´autorité qu´elle
attribuait au père et tout l´ensemble de ses moeurs, était la mise en oeuvre de
l´idée la plus contraire à l´individualisme. C´était réellement une société non
pas d´individus, mais de familles. Or quel est le caractère surprenant de la
tragique période qui s´est écoulée entre 1789 et 1815? Une extraordinaire
apparition d´individualités supérieures. Ne dites pas que ce sont les
événements terribles qui en sont la cause. La guerre de 1870 et la Commune de
1871 ont été aussi des événements terribles, et qui n´ont mis au jour que des
valeurs moyennes. Reconnaissons plutôt que dans les sociétés fondées sur la
famille, il s´opère une féconde et puissante élaboration d´énergie. Un travail
de constant gaspillage et d´épuisement s´accomplit au contraire dans les
sociétés fondées sur l´individu. Si bien que ces deux mots: individualisme et
individualité, qui paraissent synonymes, peuvent être donnés comme deux
termes contradictoires. Ils sont, pourrait-on dire, en raison inverse l´un de
l´autre.
Ces quelques réflexions suffisent pour montrer combien sont dangereuses un certain nombre de mesures qui figurant dans le programme politique des parties actuellement au pouvoir. Il est équitable de renonnaître que le problème ne se pose pas pour eux sous cette forme. La qualité du produit humain à créer ne les préoccupe point. S´ils considèrent l´héritage, ils n´y voient que l´iniquité qui attribute au fils d´un millionaire des bien tout acquis et qu´il n´a pas mérités. S´ils considérent le mariage indissoluble, ils n´y voient qu´un lien accablant pour l´homme ou la femme mal mariés et l´iniquité de leur sort. S´ils considèrent l´enseignement, ils n´y voient que l´inégalité des éducations et les diversités futures des opinions, du moment que les enfants auront été élevés d´après la fortune et les idées de leur père. Et ils s´essayent à corriger, à coups d´impôts, l´injustice des transmissions pécuniaires, à élargir le divorce en attendant l´union libre, à paralyser le contrôle des parents sur l´éducation. Le malheur est que ces mesures, si elles font une société d´apparence plus rationnelle, font aussi une société appauvrie, amaigrie, anémiée. La cellule vitale, la famille, dépérit. Nos gens ressemblent à des ingénieurs qui construiraient de rigides canaux de marbre pour l´écoulement d´une source, et qui, en fouillant le sol pour installer ces marbres, tariraient la source. Par quels moyens les arrêter dans leur redoutable besogne? En leur montrant les conséquences et d´abord en les forçant à considérer le phénomène-famille dans sa réalité féconde et dans ses conditions. C´est à quoi toute une école, celle des traditionnalistes par positivisme, s´applique depuis des années. Le signataire de ces lignes en est un modeste ouvrier.
Paul Bourget
El Corresponsal (Antonio Machado)
CRÓNICA DE PARÍS
Tierra Soriana, 1911, nº 859, 21 de marzo.
El
acontecimiento más saliente de la semana es el nuevo drama de Paul Bourget. Los
dramaturgos franceses no quieren sorprender al público con sus obras. Las
avant-première – reparad en lo ilógico del vocablo – dan a conocer las
producciones dramáticas, en vísperas de su estreno, a los periodistas, a los
críticos y al gran mundo parisino. El mismo autor exponer, a guisa de reclamo,
en los diarios más leídos, el pensamiento capital de su obra. Mr. Paul Bourget
se pregunta si esta moda, ya arraigada en París, es ventajosa o perjudicial.
“Evidentemente –
se responde – un público que conoce por anticipado lo esencial del espectáculo
a que asiste, está más capacitado para apreciar el detalle, la factura, las
cualidades de arte; pero corre el peligro de formar prejuicios que le impidan
juzgar imparcialmente la obra cuyo estreno presencia.”
Pero gracias a
esta costumbre – buena o mala- podemos conocer nosotros el pensamiento
dominante de la última producción de Paul Bourget, que se estrenará en el
Vaudeville una de estas noches.
Paul Bourget
continúa en su nuevo drama la serie de estudios de crítica social emprendidos
en otras anteriores: L´Étape, Le Divorce, L´Émigré, L´Échéance, Paul Bourget
pertenece a esa brillante pléyade de pensadores a quienes se ha llamado
justamente tradicionalistas por positivismo y que constituyen en Francia, acaso,
la expresión de la más alta intelectualidad.
Lemaître, Paul
Adam, Barrès, Bourmont, Bourget, figuran en este grupo de franceses que
inauguraron, hace ya algunos años, una tenza reacción contra las tendencias
ultra individualistas del resto de Francia.
“Mientras más
estudio nuestra época – habla Paul Bourget – más me afirmo en la creencia de
que parte de los males que hoy sufrimos, proviene del desconocimiento de esta
ley, formulada al mismo tiempo por el católico Bonald y el empírico Augusto
Comte, por el novelista Balzac y el biólogo, Haeckel: la unidad social no es el
individuo sin la familia.
“Si esta ley es
verdadera – añade – tratar de organizar la sociedad en función del individuo es
sencillamente obrar contra natura. El hombre tiene este poder; le es dado
pensar erróneamente e imponer su error a los hechos, hasta el momento en que
los hechos se tomen por sí mismos la revancha. La necesidad conduce a quienes
la siguen y arrastra a quienes a ella resisten. El proverbio latino: fata
volentem ducunt; nolentem trahunt, es la misma verdad.”
Los hechos en
Francia, según Bourget, han dado el más rotundo mentís al dogma del partido
francés que se jacta de representar al porvenir. (Alude al sueño dorado del
individualismo radical que constituye el fondo común y la común bandera de los
partidos avanzados y del programa revolucionario.) Los derechos del individuo,
la felicidad del individuo, el mérito del individuo, la libertad del individuo:
tales expresiones van y vienen infatigablemente, desde hace años, en el
Parlamento, en la prensa, en el teatro, en la novela, en las conversaciones
particulares. El culto del individuo, tal es el dogma revolucionario por
excelencia. Y en un país donde se profesa y se practica esta doctrina, parece
que debieran abundar las grandes individualidades. Sin embargo, añade, nunca
han escaseado tanto como hoy las individualidades poderosas. Las medianías
pululan, las personalidades fuertes no aparecen por ninguna parte.
Recordad, en
cambio, aquella generación de gigantes de fines del siglo XVIII y principios
del XIX. Los hombres de la Revolución francesa rompieron, en efecto, los
principios fundamentales de la sociedad a la que pertenecían; pero
evidentemente ella los engendró, de ella salieron: de una sociedad de familias,
no de individuos. Y no fueron los acontecimientos extraordinarios y terribles
la causa de la producción de estas potentes personalidades: las tragedias de
1870 y 71 fueron, en cambio, fecundas en valores íntimos y medianos.
Reconozcamos que
en las sociedades fundadas sobre la familia se opera una fecunda y poderosa
elaboración de energía; y un trabajo de constante despilfarro y agotamiento en
las sociedades fundadas en el individuo. Individualismo e individualidad, que
parecen sinónimos, pudieran ser dos términos contradictorios.
Sobre esta idea
y en torno a ella, Paul Bourget ha escrito un drama, que en breve sancionará la
crítica y el público. Esto nos importa poco.
Pero nos
interesa mucho conocer; hoy que nuestra política sigue fielmente los giros de
la política francesa, lo que piensan en Francia los hombres cuyo pensamiento
merece tomarse en cuenta, que no son, precisamente, los hombres políticos.